mardi 24 janvier 2012

Le réfectoire un soir et une piscine sous la pluie de Yoko Ogawa aux éditions Babel




Présentation de l'éditeur:

Quelques temps avant son mariage, une jeune femme rencontre un enfant et son père, qu'elle retrouve un soir plongés dans la contemplation d'un restaurant scolaire. Quand l'homme lui raconte pourquoi l'image d'un réfectoire le soir évoque pour lui le souvenir d'une piscine sous la pluie, la mélancolie s'installe tel un lien dont elle ne pourra plus se défaire...

Une jeune femme apprend la mort d'un camarade. Elle le connaissait peu mais cet accident la trouble plus qu'elle ne l'aurait imaginé. Dans l'ambiance étrange de la cérémonie funèbre, elle rencontre quelqu'un qui va faire basculer son quotidien.

Avec finesse et subtilité, Yoko Ogawa effleure l'inconscient de personnages vivant des instants précieux, comme hors du temps, qui bouleversent leur existence. Attirés par l'autre, ils partent à la découverte des mystères de l'amour et de la mort aussi sereinement qu'ils se servent une tasse de thé.

Et j'en pense quoi?

Vous aviez pu constater mon enthousiasme à la lecture de mon précédent billet sur Yoko Ogawa et son livre L'annulaire. C'est donc pleine d'espoir mais également d'appréhension que j'ai entamé la lecture de ces deux nouvelles Le réfectoire un soir d'été et une piscine sous la pluie et Un thé qui ne refroidit pas. Peut-être que les conditions n'étaient pas réunies (wagon de train intercités envahi par un groupe d'adolescents italiens... et je peux dire que le jeune italien est particulièrement bruyant...) mais j'ai beaucoup moins accroché avec Le réfectoire un soir d'été et une piscine sous la pluie, je me suis sentie très éloignée du sujet dont vous avez un petit résumé plus haut et sur lequel je ne m'attarderai pas.

J'ai poursuivi la lecture de ce livre avec Un thé qui ne refroidit pas dans un autre train (vive la SNCF) beaucoup plus calme et j'ai savouré ce moment. Yoko Ogawa décrit avec finesse et pudeur l'intimité de ses personnages. Cette nouvelle est empreinte de délicatesse et de mystères tout comme l'est L'annulaire. La fin de l'histoire amène son nombre d'interrogations et laisse notre imagination prendre le relais... J'adore!


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