mardi 24 janvier 2012

L'invention du désir de Carole Zalberg (vu par Frédéric Poincelet) aux éditions du Chemin de fer




Présentation de l'éditeur:

L'invention du désir ou le monologue d'une femme qui célèbre avec lyrisme et sans culpabilité le désir amoureux et les plaisirs de l'adultère. 
Carole Zalberg nous entraîne dans les méandres d'une passion qui se tisse entre une femme et un homme, mariés chacun de leur côté. Et là, entre fantasme et réalité, le désordre des sentiments attendu fait place à l'évidente nécessité de vivre et d'inventer jusqu'au bout cette parenthèse amoureuse.

En contrepoint du lyrisme de la prose, Fréderic Poincelet impose son dessin acéré et précis et trace obsessionnellement un jeu de miroirs où le fantasme se fait chair et le désir, érotisme assumé.

Il n'y a rien de toi que je n'aime pas et un beau jour, tu t'es trouvé là. C'en est peut-être à hurler tant cela semble un rendez-vous manqué. Toutefois tu es là: depuis lapremière heure installé en moi. Je ne peux, ne veux t'ignorer. Mais même là où personne ne va, je n'imagine rien perdre ni abîmer de ma vie avant et depuis toi.

Et j'en pense quoi?

L'invention du désir est une petite merveille mêlant la prose douce et poétique de Carole Zalberg et les dessins beaucoup plus concrets et évocateurs de Fréderic Poincelet. C'est le court récit d'une relation adultère passionnée entre un homme et une femme. Cette dernière raconte son désir pour cet homme, ses fantasmes, leurs rencontres, l'absence, la distance, tout cela avec une écriture fine et profondément touchante. 

A découvrir de toute urgence dans un endroit calme afin de savourer toute la beauté du texte de Carole Zalberg. 

A bientôt avec les Editions du chemin de fer.


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