jeudi 5 avril 2012

Bon rétablissement de Marie-Sabine Roger aux éditions du Rouergue



Jean-Pierre Fabre, 67 ans, se réveille à l'hôpital le corps meurtri de nombreuses blessures, il n'a aucune idée de ce qui lui est arrivé. Un officier de police qui vient lui rendre visite régulièrement lui apprend qu'il a été repêché dans la Seine par un jeune garçon prénommé Camille. Mais les circonstances de son accident restent obscures, grâce à Camille, il découvre qu'un automobiliste l'a percuté sur le bord de la route puis s'est enfui. Et le voilà dans cette chambre d'hôpital où personne ne referme jamais la porte après son passage, et du passage, on peut dire qu'il y en a. Autour du lit de Jean-Pierre, on rencontre les médecins et les infirmières, son frère, pas vraiment doué pour faire la conversation, Maëva, une adolescente sans-gène qui semble s'être pris d'affection pour lui et Camille, un jeune homme qui se prostitue pour financer ses études.

Pas de doute, ce livre c'est bien du Marie-Sabine Roger! On y retrouve tout ce que j'avais déjà aimé dans Vivement l'avenir: une histoire qui met en scène des personnages venant d'horizons divers, un peu paumés qui se rencontrent dans des situations souvent difficiles. Ici, c'est dans un hôpital que les liens se nouent, au rythme des passages des infirmières, des visites de l'entourage et des patients. Marie-Sabine Roger manie la langue avec beaucoup de dextérité et surtout beaucoup de tendresse (attention larme à l'oeil à l'horizon), on oscille entre moments cocasses, drôles, touchants et émouvants. Bon rétablissement est un livre plein d'humanité à mettre entre toutes les mains. A découvrir de toute urgence! 

6 commentaires:

  1. J'ai effectivement raté Vive l'avenir, il faudrait que je lise celui-ci pour découvrir l'auteur. Merci

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    1. Et Vivement l'avenir aussi si tu en as l'occasion, c'était un gros coup de coeur pour moi.

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  2. Pour moi aussi un gros coup de coeur pour ce livre qui devrait avoir autant de succès que le Grégoire Delacourt (s'il y a une justice...)

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    1. Il faut que je lise le Grégoire Delacourt dont on dit tant de bien. J'ai hâte de le découvrir.

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