mardi 30 avril 2013

Miséricorde de Jussi Adler Olsen aux éditions Albin Michel


2002, Merete Lyyngaard, une brillante-jeune-belle politicienne danoise promise à une grande carrière disparaît soudainement en mer. A l'époque, l'affaire fait grand bruit mais faute de preuves elle est classée quelques mois plus tard. 

2007, Carl Morck, flic de la crim au caractère bien trempé se retrouve "promu" à la tête d'un nouveau département chargé de ré-ouvrir des enquêtes classées des années auparavant. Mais le département V ressemble plus à un placard dans lequel on aurait décidé de se débarrasser de l'encombrant Morck. Disposant de peu de moyens pour faire tourner le service, Carl est épaulé par Assad, un assistant-homme à tout faire d'origine syrienne.

2002-2007, Merete est enfermée depuis maintenant cinq ans dans une cage. Par qui? Pourquoi? c'est ce qu'elle cherche à découvrir tout en luttant pour sa survie.

Le roman de Jussi Adler Olsen a, sans conteste, des allures de série télévisée (cold case style) et on comprend assez facilement pourquoi il a reçu un tel engouement. Miséricorde repose sur une structure qui fonctionne bien: des allers-retours entre le passé et le présent, entre les enquêteurs et la victime, un flic bourru mais attendrissant, un assistant loufoque mais à l'esprit de déduction épatant. Pas vraiment de fausses notes donc pour ce thriller nordique efficace mais plutôt un manque d'originalité. Miséricorde est une lecture agréable dont on a envie de découvrir la fin mais qui ne laissera probablement pas un souvenir impérissable. L'histoire est assez classique, le suspense n'est pas extraordinaire et les personnages sont assez clichés mais malgré tout on s'attache à eux. Au final, on passe un bon moment et c'est déjà pas mal.

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