mardi 24 janvier 2012

Candelaria ne viendra pas de Mercedes Deambrosis (vu par Mario Velk) aux éditions du Chemin de fer




Je retourne le livre et je vois:

"Mon Dieu, quarante-huit ans. J'ai attrapé quarante-huit ans", pensa-t-elle. L'énormité du chiffre énoncé lui fit ouvrir les yeux.

"Quarante-huit ans, c'est trop pour quelqu'un d'aussi jeune que moi..."

Que se passe-t-il lorsqu'une femme au foyer, dont la vie est dirigée par un mari acariâtre et cinq enfants revêches, se réveille un matin et apprend que son emploi du temps va être bouleversé car Candelaria ne viendra pas?

Avec l'humour et le cynisme qu'on lui connaît, Mercedes Deambrosis campe une femme madrilène tentée de faire voler en éclats son existence bourgeoise. Marko Velk égrène ses portraits comme autant de masques fissurés et lève le voile sur cet univers factice où tout n'est qu'apparence.

Et j'en pense quoi?

Elle a 48 ans, un mari, cinq enfants, un grand appartement et une femme de ménage: Candelaria. Mais un matin, Candelaria appelle pour dire qu'elle ne viendra pas. Le monde s'effondre soudain sous notre narratrice. Femme de ménage ou pas, ses enfants et son mari ont des esoins et estiment que c'est à leur mère d'y répondre dans l'immédiat! Et je peux vous dire qu'ils sont insupportables, si j'en avais un seul à la maison, il passerait par la fenêtre... Mais ne fantasmons pas trop, ce n'est pas ce que va faire notre narratrice! Ca, je vous laisse le lire pour le savoir.

Je découvre Mercedes Deambrosis pour mon plus grand bonheur, j'ai adoré ce texte bref mais puissant, le désespoir et le cri d'une femme. L'écriture est simple, fluide et accroche de suite le lecteur. Les dessins sombres et forts de Marko Velk sont magnifiques et s'ajustent à la perfection au texte.

Et voilà, c'est déjà mon second coup de coeur pour un titre des Editions du chemin de fer et j'espère que ça ne va pas s'arrêter là!


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