vendredi 27 janvier 2012

Des vies d'oiseaux de Véronique Ovaldé aux éditions de l'Olivier





Présentation de l'éditeur:

Quand sa fille Paloma déserte sans prévenir la somptueuse villa familiale, Vida Izzara croit en deviner la raison : elle serait partie avec son amant vivre une vie moins conventionnelle. Jusqu’au jour où Vida comprend que c’est elle aussi que Paloma fuit. Aidée par Taïbo, qui enquête sur un couple de jeunes gens habitant clandestinement les demeures inoccupées de la région, elle part à la recherche de sa fille. Ce périple la conduira de l’Irigoy de son enfance aux recoins secrets de son cœur.

Les vies d’oiseaux, ce sont celles que mènent ces quatre personnages dont les trajets se croisent sans cesse. Chacun à sa manière, par la grâce d’un nouvel amour, est amené à se défaire de ses liens – conjugaux, familiaux, sociaux – pour éprouver sa liberté d’exister.



Et j'en pense quoi?

Il faut d'abord que je remercie Price Minister qui grâce à son opération (et sa persévérance car le premier exemplaire n'est pas arrivé jusqu'à ma boîte aux lettres, j'espère que la poste s'est régalé avec ce livre!) Les matchs de la rentrée littéraire m'a permis de lire le nouveau roman de Véronique Ovaldé : Des vies d'oiseaux.






De Véronique Ovaldé, j'avais lu Et mon coeur transparent et j'étais restée sur ma faim, pas totalement conquise. Je n'ai pas voulu m'arrêter là (la faute aux critiques élogieuses sur Ce que je sais de Véra Candida et Des vies d'oiseaux) et je ne le regrette pas!

On pénètre tout de suite dans l'histoire avec Vida, la mère de famille, qui semble avoir abandonné ses rêves au fil des années. Prisonnière dans une cage dorée aux côtés d'un mari qu'elle n'aime plus, elle ne trouve plus le courage de faire en sorte que sa vie change. On poursuit avec Paloma, sa fille, éprise de liberté, elle, ne craint pas d'abandonner sa famille pour aller vivre une vie qu'elle imagine meilleure. On est un peu des deux, la peur et la fougue, l'abandon et le courage. Un homme viendra bouleverser l'ordre des choses, il se nomme Taïbo, flic insondable à la méga classe ( oui, je suis un peu fan de Taïbo, j'avoue...).

Des vies d'oiseaux est un roman captivant dans le sens où l'on souhaite en connaître l'issue. Ses personnages décrits avec beaucoup de précision et de finesse nous entraînent dans des questionnements essentiels sur la liberté. Un beau voyage.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire